Se lancer sans le lancer vraiment, je m’en rappelle encore, j’étais en haut du toboggan qui nous servait de tremplin pour aller se suspendre à la grosse poutre du toit qui couvrait la plaine de jeu.
Le défi était simple, tu sautes, tu t’accroches, tu te balances, tu te lâches.
J’étais la plus petite de la bande, à coté de la copine volleyeuse qui faisait son mètre 83 à 13 ans, moi et ma petite détente, il me fallait un peu plus de temps.
D’abord, sauter pour toucher le bois du plat de la main, pour être sûre que je l’atteignais cette putain de poutre.
Ok je la touche.
Attend je fais encore un essai pour être sûre.
Bon, à un moment, il a fallu se lancer, un peu plus fort, accrocher ses mains, se balancer un peu puis se lâcher, retomber sur ses pieds.
J’ai hésité, j’ai voulu y aller, mais j’étais pas sûre, je me suis accrochée, mais du bout des doigts, je me suis balancé une fois, les doigts ont glissé, dans la chute j’ai pensé à mon coccyx, j’ai pensé amortir avec mes mains.
J’ai brisé mes deux poignets.
Voilà, je tâcherai d’y penser demain, et la semaine prochaine.
Ne pas y aller à moitié.
1 Commentaire
caterine (Juin 2012)
Ah c’est affreux cette histoire.