Joanna Lorho

8 pages

Août 2012

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8 pages sur 42.

Ca ce sont les chutes.
J’ai refait la moitié.
Je cherche donc ça n’est pas un problème.
Les planches, c’est pas que je veux faire des mystères mais je vais les laisser dormir ( c’est moi qui vais dormir surtout ) et puis je verrai dans quelques jours, en plus là, il faudrait les scanner tout ça et j’ai la flemme.
Déjà j’ai rangé mon bureau !
Vous noterez que je n’ai même pas fait une rotation de l’image.
C’est sûrement un acte manqué.

Mou mou mou !

Août 2012

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Ooooh on dirait le petit chien dans Martine...
Marcel Marlier sort de ce corps !

Je le savais !
Je le savais ! Je le savais !
Je savais qu’elle me guettait la chienne !
Je fais des croquis, on n’y comprend pas grand chose mais c’est vivant, je place les lignes principales, c’est le bordel mais c’est vivant, je passe au final, et là, ça se fige complètement.
Pourquoi ? Parce que à ce moment là, j’arrête de chercher, il ne se passe plus rien, c’est du sous-dessin, voilà ce qu’il se passe.
Je me sens comme un petit enfant apeuré devant son petit papier "spécial".
Et c’est fatal, le chien arrête d’être surpris, la grand mère n’est plus enthousiaste, la petite fille s’éteind...

BON,
C’est pas grave.
Je vais me reprendre.
Je vais trouver.
J’ai le temps.

Mamie un jour je ferai un livre avec toi

Août 2012

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"Je plongeais dans l’eau et le rouleau passait par dessus brassant mes 30 kilos, les algues et le sable. Les vagues étaient si violentes parfois, et l’écume tellement dense que lorsqu’ elle se répandait à la surface de l’eau, elle faisait disparaître la lumière autour de moi. Du fond de l’eau, je croyais être sous la coque d’un bâteau. J’avais encore le temps d’imaginer ma grand mère m’ayant vu disparaître dans les rouleaux, clopinant au bord de l’eau les yeux humides prête à me crier dessus...Je refaisais surface penaude et regardais incrédule les alentours déserts et l’écume déchirée. Trop vite une nouvelle vague déferlait avant que je ne puisse reprendre mon souffle.
Au bout d’un moment, lessivée, je finissais par remonter la plage et trouvais ma grand mère et le chien endormis sous le parasol délavé."

Ca fait partie de ces fois où un souvenir jaillit tellement distinctement que je dois l’écrire et gribouiller un truc illisible, "pour plus tard".
Après ça je me suis dit "Mamie un jour je ferai un livre avec toi, ...et tout le reste".

On y est presque.
J’ai fait un premier découpage.
YEEAAAHH !

Je rappelle avec pas mal de bonheur une série de souvenirs pour faire mon découpage : ma grand mère, son chien, la "maison", le jardin, la plage, la pêche, le port, la voiture, la cuisine, et le pyjama en éponge à emmanchure raglan,...
Si je pouvais tout y mettre pour ne plus rien oublier...
En fait ça n’est pas elle, il manque plus de la moitié de ce qu’elle m’inspire...
De toutes façons, dans des planches on a ni les sons, ni les parfums et je ne pourrai jamais non plus décrire le contact avec la peau de ses joues ...
Et puis on se calme, ça restera une fiction quand même.
J’ai dit que je ferai un livre avec elle, pas un livre sur elle.

Les mauvaises habitudes

Juillet 2012

♥ 2 commentaires

Ah c’est bon le moment du "potentiellement"...
Mais là, il va falloir passer aux choses sérieuses.
C’est bien, c’est comme si je n’avais jamais tenu un crayon de ma vie.
En plus avec les habitudes, je pense pas mal les choses 1. en mouvement, 2. avec du son, ça tombe bien ce sera inerte et absolument silencieux...

le mariage

Juillet 2012

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Je dis que je me souviens de cet évènement avec certitude.
Mais quand j’essaie de déterminer de quoi est fait mon souvenir, je n’ai qu’un tableau en tête, une image floue, blanche avec des zones de couleurs, un point de vue sur le lieu mais qui n’arrive pas à se reconstituer, j’y suis, je suis là bas, mais je n’arrive pas à faire la mise au point.
Je me rappelle de quoi finalement ?
Je me rappelle de ce mariage.
Ou je me rappelle que je me rappelle de ce mariage ?
Depuis la donnée s’est peut-être altérée, effacée, je peux retrouver le chemin vers ce souvenir, mais il a disparu laissant à la place, une trace fantôme.
Une enveloppe vide.
Enfin presque. Une image floue, et deux mots : dragée et balançoire.

Aaaaaaahhhhhh !

Juillet 2012

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Dans le coton

Juillet 2012

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Cette nuit j’ai l’impression d’avoir refait toute une série de rêves...une sorte de compilation dense et impossible à raconter...
Manifestement ça n’avait fait "reset" au réveil.
Les premières heures de la journée, c’était le brouillard total, le petit déj, le trajet à pied, les premières discussions...tout était vraiment confus, avec irruptions de souvenirs de la nuit bizaremment familiers et semblant tout à fait connectés avec l’environnement réel.
...
Sans substance.
Se mettre au boulot dans ces conditions là, c’est un peu compliqué aussi.
C’est simple, je ne retrouvais pas comment faire pour faire comme d’habitude.
L’effet est assez tenace dirai-je encore en cette fin de journée.

On classera ça dans les journées inhabituellement confuses.