Joanna Lorho

dépassement du seuil- 1er avertissement

Janvier 2010

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....J’ai animé deux fois le même personnage pour la même scène. Un hier, et un, probablement, il y a deux semaines...

Bon, animé, c’est un grand mot, parce qu’il y en a un qui n’est jamais qu’une boucle de 6 images. Et puis j’utiliserai les deux du coup....

On peut dire de la fatigue mentale qu’il s’agit d’un processus de détérioration, réversible dans le temps, de la stabilité comportementale au niveau de la performance, de l’humeur et de l’activité après une période de travail prolongée. Cet état est temporairement réversible si l’on modifie les exigences liées au travail, l’environnement ou la stimulation ; il est totalement réversible par le sommeil.

La fatigue mentale est une conséquence de la réalisation de tâches extrêmement difficiles impliquant principalement un traitement de l’information ou encore des tâches très longues. Contrairement à la monotonie, la récupération de la fatigue mentale prend du temps et n’apparaît pas immédiatement lorsqu’on modifie les caractéristiques de la tâche. Les symptômes de fatigue se manifestent à plusieurs niveaux de la régulation comportementale : dans l’homéostase biologique entre l’environnement et l’organisme, dans le processus cognitif des actions centrées sur un objectif, dans l’instabilité de la motivation et dans le niveau de réalisation.

Les symptômes de la fatigue mentale peuvent être identifiés dans tous les sous-systèmes du traitement de l’information :

• perception : réduction des mouvements oculaires, discrimination réduite des signaux, détérioration du seuil de perception ;

• traitement de l’information : augmentation du temps de décision, ratés dans les actions, incertitude au niveau décisionnel, blocages, « stratégies risquées » dans les séquences d’actions, troubles de la coordination sensorimotrice des mouvements ;

• fonctions mnémoniques : prolongation de l’information dans des stockages à très court terme, troubles des mécanismes de répétition dans la mémoire à court terme, retard de la transmission d’informations dans la mémoire à long terme et dans les processus de recherche mnémonique...

Niveau 1 : performance optimale et rendement satisfaisant : aucun symptôme de baisse de la performance et du niveau d’activation, aucune altération de l’humeur.

Niveau 2 : compensation intégrale caractérisée par une augmentation de l’activation psychophysiologique périphérique (mesurée, par exemple, par un électromyogramme des muscles digitaux) : augmentation perçue de l’effort mental, augmentation de la variabilité des critères de performance.

Niveau 3 : compensation labile s’ajoutant à celle décrite au niveau 2 : ratés dans les actions, perception de fatigue, augmentation (compensatrice) de l’activité psychophysiologique des indicateurs centraux (fréquence cardiaque, pression sanguine).

Niveau 4 : chute du rendement s’ajoutant à la compensation décrite au niveau 3 : baisse des critères de performance.

Niveau 5 : autres troubles fonctionnels : perturbations dans les relations sociales et la collaboration sur le lieu de travail ; symptômes de fatigue clinique (perte de la qualité du sommeil, épuisement vital).

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