Joanna Lorho

sortir l’espace d’un instant de la machination des Dieux

Décembre 2009

Poster un commentaire

Morphée dépose le Golem,
son contact avec le sol déclenche la croissance des plantes,
une fois qu’il aura ouvert un peu les yeux.

...Quelques extraits tirés de carnets cornés, des fois je me demande comment j’ai construit cette histoire,
j’oublie, mais en fait il y a toujours plus ou moins une raison...

" La Nuit ( enfant du Chaos ) aux ailes noires
Déposa un oeuf né du vent
Dans le sein du sombre et profond Erèbe (gouffre insondable où demeure la Mort )
Et tandis que passaient les saisons
Vint celui que tout attendait,
L’amour aux ailes étincelantes"
(...)

"Parmi ses milles enfants, le Sommeil choisit Morphée,
habile à revêtir la forme et les traits des mortels.
Nul ne sait mieux que lui prendre leur figure, leur démarche, leur langage, leurs habits, leurs discours familiers.
Mais de l’homme seulement Morphée représente l’image.
Un autre imite les quadrupèdes, les oiseaux, et des serpents les replis tortueux.
Les Dieux le nomment Icélos, les mortels Phobétor.
Un troisième, c’est Phantasos, emploie des prestiges différents. Il se change en terre, en pierre en onde, en arbre,
il occupe tout les objets qui sont privés de vie.
Ces trois subalternes visitent la demeure vulgaire des mortels"

"Moprhée est représenté avec des ailes battant silencieusement qui lui permettent de voler silencieusement.
Pour se représenter aux mortels, il se transforme en êtres chers permettant aux mortels,
l’espace d’un instant de sortir de la machination de Dieux." ( d’où morphine).

- extraits d’Ovide -

pas encore de commentaire