Ce matin, sur le banc de l’osthéo j’aurai bien arrêté le temps. Enfin, le temps tout autour, pas les doigts qui bougaient tout doucement le long de ma colonne, ni l’enchaînement de piano romantique qui passait en douce derrière...même si ça n’est pas ma période préférée...
Je voudrais que ça s’arrête.
Mais ça va finir par s’arrêter, c’est ça le pire.
D’une certaine manière. Les déjà parents ricannent. Mais oui, pour le moment, j’ai l’impression que cet été sera plus reposant que cet hiver interminable.
Je ne suis pas faite pour les dernières lignes droites. Surtout une ligne droite qui concerne un projet qui a sinué pendant autant d’années.
Et je découvre que même les lignes droites de projets courts sont aussi désagréables.
Et puis ce n’est pas comme si il y en avait qu’une.
Par extension, c’est vrai que je continue de me demander pour quelles parties je suis faite finalement...Si ...au début c’est toujours bien. Après tu commences à regarder ce qui a été fait et c’est comme si la magie disparaissait.
OOOoohh Mon Dieu, c’est horrible ce que vous dites là !
Je suis fatiguée de courir plusieurs lièvres à la fois, je vois surtout ce que j’y perd pour le moment.
Bah oui. Ca ne me fait pas vraiment rire.
Bref.
Je vais retourner travailler.
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