Les petits, ce sont mes préférés de loin.
Ils viennent d’une peinture d’Antoine Caron, "Les funérailles de l’Amour" qui est au Louvre.
On remarquera qu’au passage ils auront perdu quelques détails anatomiques camouflés dans une sorte de babigros ( certainement une réminiscence de mon vécu du confort absolu )...
On les retrouve dans chaque scène où le cortège est présent, les autres je ne les rappelle pas vraiment. Eux c’est différent, ils mènent. C’est venu comme ça, ce sont les têtes du cortège.
Et s’ils font des trucs bizarres, c’est que j’ai laissé se faire un mouvement qui venait et qui n’était pas prévu. Si un jour je parviens à animer comme je veux ça n’arrivera plus. En attendant ça me donne l’impression que je ne suis pas toute seule à décider de ce qui se passe au fil de ces centaines et centaines d’images.
Dans cette "scène" ( c’est abstrait montré comme ça je sais ), il vont s’éloigner, disparaître et on ne les reverra plus. C’est fini.
Un début de fin, ça se fête ça non ?
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