Je cherche... En attendant, ça produit des récits qui mettent en scène des adultes, des thérapeutes, et pour l’instant une petit fille.
J’en fait des fanzines d’une 20aine de page, noir et blanc, imprimés dans les fantastiques ateliers du TONER à Bruxelles, max. 50 ex. 5€ (+frais de port)
Pour les trouver il faut me contacter (joannalorho-at-gmail-dot-com) ou me croiser.
Une série d’illustrations pour Médor, autour de a petite ville de Ninove et sa propension à voter pour l’extrême-droite...
À lire dans le Médor no.16 - Automne 2019
Deuxième collaboration avec la journaliste Nathalie Caprioli après la visite d’une crèche bruxelloise pensée pour des familles précaires, et/ou qui rencontrent des difficultés dans leurs parcours professionnels et/ou administratif. Un moment d’une grande douceur qui donne la sensation que parfois les choses vont dans le bon sens.
Deux pages de bande dessinée pour le journal IMAG un projet du CBAI( Centre bruxellois d’action interculturelle ).
Aujourd’hui sort "ECHOS" à l’employé du Moi. Un projet où ont été réunies 6 auteures, 3 collaborations ; Joanna Hellgren et Amandä Vähämaki, Julie Delporte et Noémie Marsily, Aisha Franz et moi.
(Plusieurs dédicaces sont organisées à Bruxelles et en France dans les jours qui viennent, + d’info sur le site de l’éditeur : http://employe-du-moi.org/)
J’ai ramené le livre dans ma famille en me demandant si je devais vraiment m’expliquer sur la façon dont j’avais arrangé la réalité pour en faire un récit...
Finalement j’ai déposé le livre sur la table, et on a parlé d’autre chose.
Je n’ai pas vu ma mère s’installer avec mais je l’ai entendu rire doucement, je me suis retournée, elle était émue en tournant les pages et reconnaissait ma grand mère, le chien, la maison, la plage, le chemin, la petit fille, le port... et tout ce que j’ai pu puiser dans mon passé pour raconter cette histoire.
J’avais dit, un jour mamie je ferai un livre avec toi.
J’aurai voulu le faire avec plus de justesse, mais j’y reviendrai sûrement, en tout cas une chose est sûre c’est qu’en faisant un bout de ce livre je l’ai fait revivre un petit peu.
Heureusement j’ai changé de phrase sinon en plus de galérer avec l’écriture, j’aurais aussi des soucis de conjugaison. C’est dur la vie.
Ce matin, sur le banc de l’osthéo j’aurai bien arrêté le temps. Enfin, le temps tout autour, pas les doigts qui bougaient tout doucement le long de ma colonne, ni l’enchaînement de piano romantique qui passait en douce derrière...même si ça n’est pas ma période préférée...
Je voudrais que ça s’arrête.
Mais ça va finir par s’arrêter, c’est ça le pire.
D’une certaine manière. Les déjà parents ricannent. Mais oui, pour le moment, j’ai l’impression que cet été sera plus reposant que cet hiver interminable.
Je ne suis pas faite pour les dernières lignes droites. Surtout une ligne droite qui concerne un projet qui a sinué pendant autant d’années.
Et je découvre que même les lignes droites de projets courts sont aussi désagréables.
Et puis ce n’est pas comme si il y en avait qu’une.
Par extension, c’est vrai que je continue de me demander pour quelles parties je suis faite finalement...Si ...au début c’est toujours bien. Après tu commences à regarder ce qui a été fait et c’est comme si la magie disparaissait.
OOOoohh Mon Dieu, c’est horrible ce que vous dites là !
Je suis fatiguée de courir plusieurs lièvres à la fois, je vois surtout ce que j’y perd pour le moment.
Bah oui. Ca ne me fait pas vraiment rire.
Bref.
Je vais retourner travailler.
C’est bien, c’est toujours aussi bien, c’est comme un début de relation amoureuse. Il n’y a pas d’habitude, que de la découverte.
J’ai une qualité de concentration que je ne trouve pas ailleurs en ce moment.
Je mets des passages, ça ne sera pas muet, mais je reviendrai avec les dialogues plus tard, déjà, là, j’arrive presque à faire des planches...