Joanna Lorho

KIJE PREMIERE

Octobre 2014

commentaire

La première du film s’est fêtée dimanche passé au Nova, il n’y aurait pas eu meilleur endroit pour cela.
La projection était accompagnée d’autres films, des avants-premières aussi, que j’avais choisi : « Pauvres histoires pauvres » de Carl Roosens, « Astres" d’Antonin de Bemels, et « Encore des changements » de Benoît Guillaume et Barbara Maleville (première en Belgique).
La projection était suivie d’un concert de « Forest Bath ». La soirée était du coup tellement intense que je n’y ai pas compris grand chose, si ce n’est qu’il y avait beaucoup de gens, plus que je ne l’aurai imaginé.
Et des têtes amies pour qui cela avait l’air évident d’être là.
Quel plaisir de montrer un travail abouti à ses proches.
Dans une présentation rapide, j’ai dit que sur ces dix dernières années c’était ma vie qui s’était modelée autour de « Kijé » et plus largement ma vie à Bruxelles.
Et bien je le redis parce que finalement j’ai réussi à dire quelque chose qui n’avait pas encore pris forme dans des termes aussi simples.
C’est clairement une page qui vient de se tourner.
Cette manière de célébrer la fin de « Kijé » me procure un profond sentiment d’apaisement. Pourvu que cela soit un peu durable et merci au Nova.
Je me sens bien avec ce projet derrière moi et je lui souhaite une vie honorable, ce serait chouette, même plus que ça, ça me ferait du bien.

Forest Bath est en train de bouger sérieusement, mais je ne sais dans quelle mesure cela va évoluer. On jouera de nouveau ce soir à Silly dans le cadre du "concours circuit", un concours qui pourrait être un beau tremplin, notamment si on passe l’étape de ce soir...
On croise les doigts.

Côté dessin, je suis déjà sur d’autres projets, j’ai du plaisir à avancer - juste dans ma tête pour le moment - sur un projet de bande dessinée qui me suit gentiment depuis deux ans, je crois qu’il attend son tour...
Il va attendre encore un peu parce que je vais d’abord travailler sur un projet jeunesse en collaboration avec Marzena Sowa.

Pour l’instant, je termine un clip en papier découpé avec Fanny Dreyer.
Une transition tout en douceur et très appréciable.

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