
Heureusement j’ai changé de phrase sinon en plus de galérer avec l’écriture, j’aurais aussi des soucis de conjugaison. C’est dur la vie.
Heureusement j’ai changé de phrase sinon en plus de galérer avec l’écriture, j’aurais aussi des soucis de conjugaison. C’est dur la vie.
Dans les choses réjouissantes, il fallait que j’aille retripoter dans un des fichiers les plus compliqué du fim pour aller ralentir le moment ou Kijé s’évanouit...
Une scène assez simple avec une quarantaine de calques, plein de couches de personnages, qui doivent impérativement rester solidaires sinon ça fait des trous, donc si tu retouches 1 calques tu es bon pour tous les retoucher, et tout se décale, le dessin 932 il finit par de devenir le dessin 951, et ça devient super prise de tête pour s’y retrouver ! Le tout baigné dans des calques de brumes, avec des transparences, des trucs pas prévus - cette scène, je l’ai travaillée initialement en janvier 2011, donc c’est un peu loin, j’ai un peu oublié pourquoi j’ai fait les choses d’une certaine manière...-, enfin simple vraiment.
Ca fait trois jours que je me dis dans la rue, dans le tram, dans mon lit, au dessus de mon bol de thé, "P*** mais comment je vais faire ça sans devenir dingue...".
Ben ça va, j’ai à peu près réussi.
J’allais écrire animatic+mois+année.
Mais non dans la mesure où toutes les scènes sont là, on peut parler d’ours. Un montage grossier.
Bon, mais en fait il y a une scène qui va devoir être remplacée, puis trois scènes qui finissent mal, il faut refaire l’animation en partie, voire totalement, enfin je ne vais pas faire le topo en entier, il y a du boulot.
Rhhhhaaaa ! Voilà. Ca résumera ma pensée.
En attendant je laisse reposer quelques jours et je finalise le projet pour l’Employé du Moi.
Allez on revient sur le banc titre avec son petit paquet de dessins...
Et puis on regarde ce que ça donne...
J’aime bien, c’est un peu comme quand tu va chercher ton petit paquet de photos que tu as amené à développer.
Oui... le truc qui n’arrive plus tellement...
Une des dernières animations du film.
Dernières scènes en constructions.
Depuis octobre, j’ai à peu près tenu les délais. Il reste un bon mois de boulot, et je crois que ça va aller.
Reprendre les scènes qui déconnent, faire un premier montage avec toutes les scènes, faire un "petit bilan" sur ce qu’il reste à faire, je sais que les scènes sont truffées de choses à rectifier, de truc en cours, ... de "on verra ça plus tard".
J’espère que ça ne va pas être un iceberg...
Tout ne sera pas F I N I dans un mois, mais ce sera une bonne base que je pourrai laisser reposer, voire qui pourra avancer un peu sans moi, si je délègue un peu quelques petites choses...
Il ne faudrait pas combiner deux post partum. Plus la crise de la trentaine. Ca commencerai à faire beaucoup.
Ce matin, sur le banc de l’osthéo j’aurai bien arrêté le temps. Enfin, le temps tout autour, pas les doigts qui bougaient tout doucement le long de ma colonne, ni l’enchaînement de piano romantique qui passait en douce derrière...même si ça n’est pas ma période préférée...
Je voudrais que ça s’arrête.
Mais ça va finir par s’arrêter, c’est ça le pire.
D’une certaine manière. Les déjà parents ricannent. Mais oui, pour le moment, j’ai l’impression que cet été sera plus reposant que cet hiver interminable.
Je ne suis pas faite pour les dernières lignes droites. Surtout une ligne droite qui concerne un projet qui a sinué pendant autant d’années.
Et je découvre que même les lignes droites de projets courts sont aussi désagréables.
Et puis ce n’est pas comme si il y en avait qu’une.
Par extension, c’est vrai que je continue de me demander pour quelles parties je suis faite finalement...Si ...au début c’est toujours bien. Après tu commences à regarder ce qui a été fait et c’est comme si la magie disparaissait.
OOOoohh Mon Dieu, c’est horrible ce que vous dites là !
Je suis fatiguée de courir plusieurs lièvres à la fois, je vois surtout ce que j’y perd pour le moment.
Bah oui. Ca ne me fait pas vraiment rire.
Bref.
Je vais retourner travailler.