Joanna Lorho

CBAI - Imag et IDR Infirmiers de rue

Août 2022

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Double page de bande dessinée en collaboration avec la journaliste Nathalie Caprioli pour l’info dessinée de l’IMAG magazine de l’interculturel #352 - juin 2020

https://www.cbai.be/imag-352_juin2020_web/

Déconfetti #27

Août 2022

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Pendant le confinement est apparu "déconfetti", un hebdomadaire à consulter sur écran et/ou à télécharger (fichier imprimable de 5 feuilles A4 recto-verso : plier l’ensemble en deux, et agrafer, de préférence sur la pliure). Sébastien Lumineau m’a proposé d’y faire quelques pages, flattée je suis, et contente de m’y m’être un peu frottée. Mais ça sera seulement pour deux numéros : le #14 et le #27... J’aime beaucoup le projet, mais je ne peux pas suivre le rythme fou des publications. J’ai beaucoup trop de peine à dessiner vu le contexte...

Pour lire la collection tout entière c’est : http://deconfetti.biz.st

Festgnival#1 août 2020

Août 2022

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Le festgnignignignignival#1, mini festival local organisé sur 2 quartiers de Bruxelles par le label Gnignignignigni aka Barbara Decloux et Carl Roosens a réuni une série de personnes : artistes, ami.e.s, visiteur.se.s, bénévoles autour d’une série de concerts improbables : dans des potagers collectifs, des friches aménagées. Avec le covid et ses contraintes au dessus de la tête, et un soleil très insistant... Un tour de force, mais qui a montré à quel point c’est bon d’être là en vrai pour partager, recevoir et sentir de manière collective tout ce qui est train de se passer.

J’ai été invitée à réunir 3 neurones et à rebrancher les machines pour une deuxième session de chansons d’amour fâchées.
L’occasion de rappeler que c’est grâce à ce label en gni que mon disque continu sa petite vie et mes projets aussi. Merci. Gni.

Déconfetti #13

Août 2022

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Pendant le confinement est apparu "déconfetti", un hebdomadaire à consulter sur écran et/ou à télécharger (fichier imprimable de 5 feuilles A4 recto-verso : plier l’ensemble en deux, et agrafer, de préférence sur la pliure). Sébastien Lumineau m’a proposé d’y faire quelques pages, flattée je suis, et contente de m’y m’être un peu frottée. Mais ça sera seulement pour deux numéros : le 14 et le 27...

Pour lire la collection tout entière c’est : http://deconfetti.biz.st

CBAI - Imag et le BESP Bureau d’étude des sans-papiers

Août 2022

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Double page de bande dessinée en collaboration avec la journaliste Nathalie Caprioli pour l’info dessinée de l’IMAG magazine de l’interculturel #354 - décembre 2020
https://www.cbai.be/imag_354_decembre2020_web/

PFC#7

Février 2020

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Le 22 janvier dernier je partais pour Dignac, un coin un peu reculé près d’Angoulême pour une semaine de dessin et de bande dessinée collective sous contraintes. La résidence "Pierre feuille ciseaux" organisée par l’association Chifoumi, et qui a régulièrement lieu depuis une dizaine d’année, accueille chaque fois une douzaine d’auteurs et d’autrices, d’un peu partout dans le monde, et plus ou moins confirmé.e.s.
Après l’invitation officielle que j’ai relu 2000 fois pour être sûre, mon premier rêve tordu a été d’arriver dans un grenier un peu miteux, au milieu d’auteur.rice.s inconnu.e.s au bataillon, apparemment fans d’"heroic fantasy" et autres bd de genre, et d’apprendre qu’en fait je ne devais pas m’inquiéter, ni me demander ce que je foutais là, parce que j’avais été invitée pour faire la vaisselle. Ce qui m’allait tout à fait.

Mais, en vrai, j’étais vraiment invitée pour dessiner, et la découverte des autres invité.e.s a été une bonne grosse claque, avec des pratiques qui font rêver...
La rencontre a été d’une fluidité inattendue. J’aurai pu passer la semaine à me demander ce que je foutais là, et me sentir complètement démunie (ok c’est arrivé mais pas trop longtemps), mais non. Simplement apprécier d’être là, bien entourée, avec du temps devant soi pour dessiner, ce serait du luxe de gâcher ça. J’ai donc dessiné toute la semaine, dans un environnement bienveillant où au fond, personne n’étant sûr de rien produisait dans la bonne humeur. Ca fait du bien, autant d’humilité au mètre carré.
On a aussi beaucoup rit, ce qui n’est pas du luxe non plus.
On a ensuite enchaîné sur le FIBD - changement d’ambiance - durant lequel nos productions étaient exposées, essentiellement du fanzine, plein, un minuscule film, et un bel ouvrage collectif en sérigraphie (mené par Renaud Thomas de chez Arbitraire).
L’occasion de voir quelques têtes amies, de filer un coup de main à l’employé du Moi et de faire un minuscule concert.
On a vu pire comme mois de janvier.
Encore une fois, gros merci à l’équipe de Chifoumi.

(photos : Aisha Franz, Violaine Leroy et Juliette Mancini)

I shine in the dark

Janvier 2020

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Eh ben voilà, en mars j’aurai 37 ans, c’est facile, ça fera 30 ans que je joue sur un piano. J’en ai eu 2. J’ai aimé le premier, un peu moins le deuxième.
J’ai fait un premier concert à 30 ans.
D’ailleurs, c’est bizarre, c’est toujours dans un cadre qui n’a rien à voir qu’émergent des projets dans lesquels je me décide à sauter le pas.
Et puis en enregistrant un premier disque, j’ai entendu comme une sorte de bûcheron qui tapait sur un clavier, du coup j’ai repris des cours, et j’ai bien fait, c’est génial.
Mais par contre, c’est pas facile quand tu as le nez dans du Poulenc ou du Debussy d’aller faire tes petits trucs à toi juste derrière.
Donc pour le moment, je laisse tout ça "un peu" en chantier.

Par contre, depuis plusieurs années, je prends de notes à propos de morceaux qui me plaisent. Tellement que je voudrais les empoigner, les refaire, les reprendre, les malaxer.
Je ne sais pas s’il existe de bons morceaux sur des histoires d’amour heureuses, mais sur les histoires qui foirent il y en a un paquet. Et sur la disparition aussi. Dont certaines résonnent tellement particulièrement. Et puis ça m’emmène ailleurs, je dois quitter mon gros piano bien solide.
On pourrait se demander si c’est bien malin de reprendre quelque chose qui est déjà tellement parfait. Bon. On va dire que pour quelqu’un qui reprend les partitions des autres depuis déjà tellement de temps, on va dire qu’on n’est plus à ça prêt.

Donc dans quelques jours je jouerai un petit set de chansons d’amour fâchées. Des reprises donc. Je mets tout ça dans un dossier que j’appelle depuis longtemps "I shine in the dark", je pense que je vais valider.
Ca ne sera à mon avis jamais correctement enregistré, ça sera juste simplement ma récrée : un clavier en plastique qui fait une octave et demie, une bonne vieille RC 30 et un ordi.
Premier essai samedi soir à 18h30 espace Franquin à Angoulême.

TEST_1
Joanna/Album de Joanna (2020)

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